Apaisements

Je suis allée pour quelques jours chez mes parents avec mes enfants. L’année dernière, un très gros conflit avait éclaté, mais le temps a passé.

Si j’écrivais avec une plume trempé dans le vitriol, je dirais que j’ai trouvé deux moyens pour apaiser les choses : éviter le champ de mines (le sujet qui fâche) avec dans ma poche, une bombe de dessin animé : celle avec un réveil qui fait « tic-tac», un réveil qui est réglé sur quelques années ou beaucoup plus, personne ne le sait, et c’est cela qui change tout. Mais je dirais, de manière plus tranquille que, vues les circonstances, tout le monde a besoin que la réconciliation domine.

J’ai donc trouvé une excellente méthode pour lutter très efficacement contre la douleur : ne faire absolument rien à la maison car mes parents s’en charge ! Chez eux, j’ai trouvé le fauteuil relax de ma grand-mère qui nous a quitté l’été dernière.  Ils avaient l’habitude de trouver pour elle de petites balades pour profiter du soleil méditerranéen le matin et le soir, d’aller faire des petites courses au coin de la rue. Enfin, ce genre d’exercices qui entretiennent le corps des grands-mères.

Je n’ai pas eu de nouvelles de l’hôpital, donc même si les nouvelles du bilan auraient pu être meilleures, sans doute, il n’y a rien de vraiment urgent. Sauf que j’ai envie de savoir au plus vite si mon calendrier d’été va devoir beaucoup bougé pour prévoir mes déplacements et mes hôtes. Car la situation m’oblige à me déplacer toujours de la même façon : comme une princesse ou pas du tout. Et cet été, je n’ai pas prévu de me morfondre à la maison pendant que tout le monde est à la plage ou à la montagne.