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Vivre avec un cancer casse-couille
31 août 2016

C'est parti !

Cela fait quelques semaines que la douleur commence à s’amplifier certaines journées et surtout à s’exprimer de façon différente et cela m’inquiétait. La semaine dernière, j’ai passé deux journées très difficiles et puis la douleur s’est calmée. J’ai l’habitude, maintenant de ces fluctuations qui m’obligent à danser avec la vie et suivre le rythme de ces pas. Pendant ce temps, les amis se réjouissent de me trouver une aussi bonne mine après avoir passer d’aussi belles  vacances.

Lors de mon dernier rendez-vous avec l’oncologue, les résultats de la prise de sang avant chimiothérapie était très perturbés. Je n’ai pas été autorisée à faire la chimiothérapie, vue le mauvais état de mon foie. La situation commençait de sentir vraiment mauvais, et j’ai passé un scanner rapidement, car visiblement la dernière chimiothérapie n’a pas fonctionné.

Résultats : le cancer est stabilisé au niveau osseux, mais il s’est beaucoup étendu dans le foie. Nous allons essayer un dernier produit de chimiothérapie, une fois par semaine. Les effets positifs, s’il y en a, devrait apparaître dans un mois, mais l’avenir reste assez sombre.

J’avais planifié de déménager à Toulouse, chez mon compagnon, avec mes enfants, pour les fêtes de Noël, afin d’éviter une fin de vie à l’hôpital, loin de mes enfants. Je n’avais pas entendu non plus les appels de mon compagnon, dans ce sens. Mon oncologue me conseille effectivement un tel scénario de fin de vie avec mes proches, mais m’engage alors à déménager rapidement. Lorsque je la questionne à nouveau sur mon espérance de vie, elle me répond avec les précautions d’usage – elle n’a toujours pas de boule de cristal – qu’il est fort probable qu’il ne me reste que 6 mois.

Je m’apprête donc à organiser dans les meilleures conditions possibles ma fin de vie à Toulouse, avec mon compagnon et mes enfants. Bien sûr, mon ex-mari n’est pas d’accord, prétextant le bien-être des enfants. (l'image de fond de ce blog a été prise à Toulouse, ce sont les eaux de la garonne)

On sait qu’avec cette maladie, planifié le meilleur pour l’avenir, c’est augmenter son espérance de vie : alors, c’est parti !

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Vivre avec un cancer casse-couille
  • Entre rires et larmes, jus d'orange et vitriol, le quotidien d'un malade du cancer. Des news pour ceux qui m'accompagnent, des témoignages pour ceux qui vivent la même chose, ou accompagnent un proche...
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