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Vivre avec un cancer casse-couille
19 septembre 2016

Fidéle passion

 

Voilà quatre jours que je suis sortie de cette semaine d’hospitalisation. Quatre jours de repos, ce n’était pas de trop, surtout que l’insomnie n’a pas manqué d’être de la partie ! En résumé, je n’ai pas beaucoup émergé du lit, ces derniers jours. Coup de chance : le petit marché au bout de la rue, le vendredi et un juste peu plus loin le dimanche. Coup de chance ?

Parce qu’à force de rester au lit, par nécessité, c’est parfois difficile de se lever, surtout quand on aime bien se prendre les pieds dans la culpabilité ! Copains comme mes gamins, quand ils ont décidé de me faire tourner bourrique, voilà que Nécessité et Culpabilité, en une joyeuse farandole, s’entendent pour me faire des farces au pied mon lit, et me voilà la tête à l’envers, perdue, ne sachant que faire !

Et c’est là que la Passion intervient, ma fidèle amie qui me sort toujours de tous les pétrins : Jamais, elle ne se fâche quand je l’oublie, toujours elle me donne de l’énergie quand je l’appelle. Depuis quelques années, c’est la passion pour la cuisine qui règne – même quand ça me fait râler que ça fait « mémère », jamais elle ne se décourage.

Histoire de me dérouiller les jambes et de sortir de la maison, nous avions prévu, ce dimanche matin, un tour au marché, malgré une forme pas terrible et un peu de douleurs quotidiennes, pour faire bonne mesure ! Les beaux légumes des petits producteurs de la région toulousaine n’ont pas manque m’y faire de l’œil… Et quand le frigo commence à se remplir de bonne choses, ça commence bien.

Il faut dire que mes petits soucis d’alimentation se sont aussi donné le mot pour stimuler ma passion culinaire. Cuisiner sans huile ni beurre, avec des textures bien lisses pour que ça passe, tout en luttant pour ne pas maigrir, c’est un vrai défi pour stimuler la créativité.

Déjà, il y a quatre ans, ça faisait marrer ma mère : je sortais de chimio pour faire des macarons jusqu’à ce que je m’écroule parterre en direction de mon lit.

Bon, je vous laisse, il y a mes cocos (haricots blancs) qui ont finis de mijoter pendant que j’écrivais dans mon lit. Et mes douleurs ont finis par se détendre pendant que j’écrivais ! CQFD !

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  • Entre rires et larmes, jus d'orange et vitriol, le quotidien d'un malade du cancer. Des news pour ceux qui m'accompagnent, des témoignages pour ceux qui vivent la même chose, ou accompagnent un proche...
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